Loisaida

Le Blog of Clem & Sven à Lower East Side, Nueva York, now continues à Zagreb, Hrvatska

Wednesday, March 28, 2007

ZooYork

Un magnifique jeu de mot piqué à Sven pour vous raconter la soirée d'hier: l'Elephant Walk! Tous les ans au printemps, un cirque vient s'installer à Manhattan, mais les éléphants sont trop lourds pour être transportés en camion ou en train, donc ils y vont à pattes. Un peu après minuit, ils arrivent de Brooklyn par un tunnel et marchent ensuite le long de la 34ème rue jusqu'au cirque. On a passé une heure et demie à attendre dans la rue avec pas mal de gens, c'était marrant, la foule était surexcitée, moi aussi, j'avais jamais vu d'éléphant. Enfin ils sont arrivés: 8 éléphants d'Inde à la queue leu leu au milieu de la rue, entourés par des cordes et des gens du cirque, suivis des chevaux et des poneys du cirque. Et oui, chaque éléphant tenait la queue de celui qui le précédait dans sa trompe, comme dans la patrouille des éléphants!
Tout le monde s'est mis à crier, mais les éléphants s'en foutaient complètement, et pfffft ils sont passés très vite devant nous, c'est qu'ils sont rapides ces animaux-la! impossible de les rattraper. Mais c'était assez surréaliste comme scène... j'ai juste été un peu déçue par le manque de folklore américain, je m'attendais à voir des activistes de PETA essayer de libérer les éléphants, mais non.

Et puis n'oublions pas de souhaiter un joyeux anniversaire à Benoît aujourd'hui: c'est la St Danois.

Slonovlje, slikovlje, Zoo York

Jučer u ponoć smo išli gledati slonove. Svako proljeće u grad stiže cirkus koji šeta svoje velike životinje od izlaza iz Queens Midtown tunela do Madison Square Gardena. Scena je dosta bizarna. Već oko 11ipo se uzduž 34te ulice počinje skupljati gomila s fotoaparatima i pokoji pobornik prava životinja (mada događaj nije nigdje oglašen). Svi čekaju i slikaju bezveze, žute taksije, žute semafore, beskućnika u roza gaćama koji ogrnut u sintatičku imitaciju leopardovog krzna gura svoja kolica preko ceste. Lik pored mene se pridržava za stablo i pije pivo iz škartoca. Onda se u jednom trenutku iza ugla pojavi prvi slon s klaunom okružen tv kamerama; gomila ispušta uzdah i kreću rafali fleševa. Povorka piči brže nego što bi čovjek očekivao i ubrzo nestaje u noći, a ja se trudim ne razmišljati o tome kako se osjećaju slonovi.
Od ostalih zanimljivosti iz Zoo Yorka ističe se 5 Pointz Project, luda zgrada u Long Island Cityju (Queens) potpuno prekrivena grafitima. Mislim da prostor koriste razni umjetnici i sl. To je bilo u subotu i ustvari smo Clem i ja bili krenuli u PS1, to je galerija od MoMa-e u Queensu, ali smo onda ugledali to šareno čudovište preko ceste pa smo završili tamo. Evo slika s obilaska. Nakon toga smo ipak otišli i do PS1 i vidili razne interesantne stvari, na primjer Mona Lizu od maslaca od kikirikija od Vika Muniza i još svašta. Normalno da i otamo ima slika, ali samo izvana. U jednom trenutku kod 5ptz napokon sam uspio Clem oduzeti aparat od kojeg se ne odvaja i slikati je pored ovog zgodnog momka:

Tuesday, March 27, 2007

Modern Arts

Samedi dernier, on a décidé d'aller explorer le Queens. Pour l'instant, on y est allés que pour manger des bureks, acheter de la vraie rakija importée et manger dans un restau typique istrien (le Queens a une communauté de Croates et d'ex-Yugoslaves assez importante). Donc direction PS1, un musée d'art moderne qui est en fait une annexe du MoMA. Il y avait plein de choses intéressantes, surtout des expos de photos, ça tombe bien c'est ce que je préfère! Les meilleurs: Tom Sandberg, des photos de Norvège en noir et blanc; Vik Muniz, qui reproduit des images avec différents matériaux (confiture, déchets, diamants) et les prend ensuite en photo, et une installation toute bizarre et excellente d'une artiste islandaise, Katrín Sigurdardóttir. Sur la photo, c'est le Queens vu d'une fenêtre du PS1.

Le bâtiment de PS1 lui-même est excellent: c'est une ancienne école (PS= Public School, c'est comme ça que les écoles s'appellent ici, avec un numéro selon le quartier où elles se trouvent). Il y a plein d'escaliers, décorés par des artistes et dans les couloirs, les murs sont peints avec ce même vert hideux et le sol recouvert du même vilain lino rouge et noir qui se trouvaient dans mon école primaire! et dans l'ancienne cour il y a une balançoire géante complètement géniale.

En chemin, on est tombés sur un ancien entrepôt reconverti en studios d'artistes taggeurs, le Five Pointz Project. C'est assez impressionant, le bâtiment remplit tout un pâté de maison et il est complètement recouvert de graffitis et de peintures murales. En fait tout le monde peut venir tagger, il suffit de demander la permission (voir aussi les photos du post au-dessus).

Sinon, ici c'est complètement normal de voir des gens un peu fou dans la rue (j'ai même l'impression que les New Yorkais sont très fiers de leurs "freaks"). Par exemple aujourd'hui j'ai vu:
* en allant au travail ce matin, un mec blanc en veste de jogging rose fluo, tongs et lunettes de soleil, au milieu du trottoir devant une énorme valise, qui tenait un miroir dans une main, dans l'autre une paire de petits ciseaux, et se coupait les poils de nez.
* ce soir, juste en sortant du travail, un clochard noir, à moité nu, enroulé dans une sorte de couverture imprimée léopard, pieds nus, une grosse touffe de cheveux gris, en train de pousser un Caddie remplis de sacs plastiques, au milieu des voitures qui klaxonnaient.
Une journée normale à New York.

Friday, March 23, 2007

Un/Happy birthday!

Cette semaine on a fêté deux anniversaires. D'abord, lundi 19, un anniversaire pas très joyeux, celui des 4 ans de la guerre américaine en Irak (voir la photo du post précédent). Mais les Démocrates ont voté aujourd'hui un calendrier de retrait des troupes! Enfin bon, c'est peut-être pas une si bonne nouvelle que ça, ils veulent apparement retirer leurs troupes pour les redéployer en Afghanistan...
Hier, l'autre anniversaire était beaucoup plus rigolo, c'était celui de Sven! d'abord on a passé l'après-midi dans un miniscule magasin de disques spécialisé dans le reggae, Jammyland, à côté de chez nous, pour que Sven choissise quelques cadeaux d'anniversaire. Et le soir, on a fait une "crêpes and Jungle Speed party" chez nous avec des amis. Comme d'habitude, pas un seul américain n'était présent (que des européens et une coréenne)...
Et aujourd'hui, c'est l'anniversaire de l'Union Européenne! allez voir pour des chiffres intéressants.

Sinon, je vous recommande la lecture d'un blog, celui de NoImpactMan, un New Yorkais et sa famille qui ont décidé de vivre de manière à avoir le moins d'impact possible sur la planète pendant un an. C'est très très intéressant, on apprend plein de choses et c'est aussi super marrant. Aujourd'hui, il y avait un article sur lui dans le New York Times et tout ce que la journaliste a retenu, c'est qu'ils n'utilisent plus de papier toilette! Ca l'a tellement choquée qu'elle y revient plusieurs fois et c'est même le titre de l'article... Mais enfin, essuyer ses fesses est ce qui fait de l'homme un être civilisé, qu'importe que l'on abatte des arbres pour faire du PQ et qu'importe qu'une moitié de la planète ait une alternative! Bon, je peux pas l'ouvrir trop non plus, j'utilise toujours du PQ (recyclé). Mais motivée par ce blog, j'ai décidé de dire non une fois pour toute aux sacs en plastique jetables (par solidarité avec les dauphins qui s'étouffent dedans). Je faisais déjà ça en France, mais ici c'est beaucoup plus compliqué.
D'abord, il faut que je vous explique un truc qui me rend dingue ici: au supermarché, ce n'est pas toi qui mets tes achats dans des sacs plastiques, mais la caissière qui le fait ou alors une personne là exprès (dont c'est le boulot mais qui est tellement mal payée que tu dois lui laisser un pourboire) (il faudra que je vous reparle des pourboires, un des mystères de la culture étatsunienne). Et là, c'est systématique, ils utilisent toujours deux sacs l'un dans l'autre! oui, même pour trimballer trois petits trucs pas lourds, ils en mettent deux! Si bien que tu rentres chez toi avec deux fois plus de sacs plastiques que nécessaire qui finissent à la poubelle, c'est à dire dans la mer, et donc dans l'estomac de tortues myopes mangeuses de méduses.
Et en plus, je viens de découvrir que c'est super dur de refuser les sacs, les gens se mettent limite en colère! Hier, au supermarché, je dis à la caissière "Merci, pas besoin de sac, je mets tout dans mon sac à dos." J'ouvre mon sac et à ce moment fond sur moi l'homme qui, à la caisse d'à côté, emballe les achats des clients. Il commence à me dire (en espagnol) qu'il y a des sacs plastique là, juste devant moi et empoigne mes bananes. Je lui montre mon sac à dos, "No thank you" et reprends mes bananes. Son regard méprisant, et celui de la caissière, ont très bien fait passer le message: "Pfffff, espèce de chieuse d'écologiste, tu peux pas faire comme tout le monde!"
Dans ces cas-là, penser aux tortues...

Kišaregerođendan

Situacija je danas kišovita, a raspoloženje u skladu s vremenom. Ali, jučer sam od Clem za rođendan dobio odlazak u cede shopu u kvartu, specijaliziran za--tadaaaa!--rege i sve regeidno. Osim što je jako specijaliziran, dućan je i jako mali: nizovi 7" singlica sa džamajke tiskaju se uz cede reizdanja opskurnih albuma polu-zaboravljenih rege majstora, ploče svakojake, u rasponu od menta, kalipsa, ska, duba, sve od polovice prošlog stoljeća pa do danas. Ukratko: muzički (rastafa)raj na zemlji, Jammyland. Dakle Zahvaljujući Clem imate priliku skinuti i poslušati reprezentativne uzorke Cederica 'Im Brooksa, Sugara Minotta i Linvala Thomsona -- na uobičajenim stranicama reggaeducationa. Brooks je apsolutni favorit, a njegova stvar koja je gore je standard, Satta Masa Ganna, u 7minutnoj orkestriranoj izvedbi (fajl ima 10M ali strpljenje se isplati!). Im Brooks je inače rege masovno mixao s jazzom i afrobeatom i između ostalog svirao i sa Sun Ra(om?).
Ali da ne davim. Osim toga, Clem je jučer pozvala 15ak naših prijatelja na ne-rođendansku proslavu (uz palačinke i jungle speed), jer ja naravno uvijek tvrdim kako ne volim vlastite rođendane, što je istina. Ali kako je zabava bila ne-rođendanska ispalo je okej. Recimo, osim gorenavedenih cedeova, uletilo je još par genijalnih (i neočekivanih, s obzirom na naglašeno nerođendanski karakter okupljanja) poklona: Reefer Madness: The Movie Musical (DVD uključuje i originalni propagandni film iz 1936. by Maxime), te Rusty Brown, prejak strip Chrisa Warea (naravno, by Dunja). Taman prije nego što su ljudi počeli dolaziti i prije nego je počela padati kiša, u dvorištu sam improvizirao tendu, za pušače, pa me petljanje sa špagom i postavljanje plastičnog krova nad glavom podsjetilo na ljetošnju feštu u Peruškima-eee ljeto... ali preskočimo klasičnu tugaljku & naprijed u svijetlu budućnost...

Tuesday, March 20, 2007

Ratna četveroljetka

Po SAD-u se ovih dana prosvjedima obilježava četvrta godišnjica od početka rata u Iraku. Ratu se ne vidi kraja, a sudeći po stvarima koje izgovara Predsjednik, izgleda da mu se "plan" sastoji u održavanju kaosa do izbora 2009., kada će rat postati tuđa briga. Za to vrijeme, Demokratski se Kongres premišlja da li i kako uskratiti lovu za nastavak rata (dok Bush ima pravo veta na odluku Kongresa). Navodno je podrška ratu na nekih 32%... previše.

(foto by nickcalyx)

Saturday, March 17, 2007

Muzikom protiv mećave

Izgleda da se moje pisanje bloga svelo na izvještaje o vikendima--ali nekako mi se ne da gnjaviti s opisima knjiga, članaka i krajnje neuzbudljivih boravaka u knjižnici, na što se trenutno svodi moj radni tjedan. Ako postoji interes međutim rado ću se odazvati...
Pao snijeg jučer, sasvim nenormalno za mene ali izgleda normalno za NY. Dva dana prije bilo je 20'C, šetnja u kratkim rukavima, puni parkovi ljudi i slično. I onda totalna mećava s vjetrom koji ti baca ledeni snijeg u lice dok gaziš po snježnim nanosima i lokvama uz cestu koju niko ne čisti. Evo, za usporedbu, pogledajte šta o vremenskim prilikama kaže naš vrtni bejzbolaš (koji je iza Nove godine pao s nečijeg prozora i slomio nogu pa smo ga ustoličili na stol u dvorištu). Sedamnaestog drugog bejzbolaš kaže ovako:


Danas, točno mjesec dana kasnije (17.3.), situacija izgleda ovako:


Ne samo da mu je u mjesec dana snijeg narastao od koljena do pasa, nego su se u međuvremenu izmjenila sva godišnja doba, i to bar dva-tri puta.
I tako mi jučer, unatoč prokletoj mećavi koja uopće nije posustajala, krenuli na koncert Hungry March Banda koji sam već nekoliko puta ovdje hvalio, ali morat ću opet. Svirali su u Zebulonu, vrlo okej baru u Williamsburgu koji izgleda drže neki Francuzi. Bar je bio prepun, a HMB je rasturio apsolutno: pred kraj večeri, za vrijeme trećeg ili četvrtog seta, više se uopće nije raspoznavala granica između benda i publike (koja je i inače bila dosta nejasna), HMB mažoretkinje sa činelama nabrijavale su rulju koja je spremno prihvaćala svaku plesnu sugestiju, kao recimo da kompletna publika pleše čučeći kad god neko svira solo. HMB je definitivno materijal za FAKI i ako ikada krenu na evropsku turneju treba ih po svaku cijenu tamo i dovući. Totalni totalni genijalci.
Nakon koncerta smo sa drugovima Švabama (Kai, Sanja i Niklas) maznuli pizzu na Bedford aveniji pa na spavanje. Sad me čeka čitanje 600tinjak stranica za utorak (tema: globalizacija i ljudska prava). Kahvfu sam popio, znači vrijeme je za pokret.

Tournicoti... Tournicoton...

En ce moment c'est le Spring Break, une semaine de vacances pour les universités nord-américaines (en général tous les étudiants en profitent pour aller passer une semaine à se soûler au soleil, au Mexique ou aux Bahamas là où l'alcool n'est pas cher) mais comme je travaille on est restés ici pour les vacances de printemps. Et mercredi, on y croyait au printemps: il faisait tellement chaud qu'on s'est baladés en t-shirt.
Mais à NY le temps est schizophrène: hier il y a eu une tempête de neige de printemps! Moi j'aime bien ça, mais Sven espère que ce sera la première et la dernière. Quant à notre baseballeur de jardin (que vous pouvez voir sur les photos, celle du dessus date d'il y a un mois et l'autre d'aujourd'hui) en a vraiment marre: à chaque tempête c'est pire!

Donc nous avons dû braver les 15 cm de neige et le vilain vent froid plein de cristaux de glace (oui je sais la vie est dure) pour aller voir un concert à Williasmburg, Brooklyn, pas loin de Bedford Avenue. C'était la première fois qu'on allait au Zébulon Café Concert, tenu par des français: le Ricard y est à 5$, il y a un concert gratuit tous les soirs et l'ambiance est bonne. Hier soir c'était la fanfare Hungry March Band qui jouait et c'était vraiment bien. Rien à voir avec une fanfare américaine traditionnelle (pas d'uniforme), ils sont une bonne douzaine à jouer, avec une majorette un peu dingue aux cymbales, ils reprennent de tout, entre Bregović et Black Sabbath et ils sont excellents!

Et aujourd'hui c'est la Saint Patrick. Bien sûr, il y a une parade d'organisée, et bien sûr, c'est censé être la plus grande parade irlandaise de tous les Etats-Unis... On s'est fait avoir une fois avec la parade du nouvel an chinois, alors cette fois on ne va pas aller patauger dans de la boue glacée pour voir un défilé de pubs pour des bières irlandaises!

Tuesday, March 13, 2007

Vikend zajedno

Nakon perioda uspavanog domaćeg života ovaj smo vikend malo kanda živnuli: prvo u petak večera kod Kaia i Sanje koji žive s nekim novinarima The Nationa u vrlo kul isfušarenom stanu u Brooklynu (stara industrijska zgrada, improvizirane sobe od dasaka, stare police, gomila stvari skupljenih s ulice). S nama su bila došla i dva Meksikanca koja su se javila preko Hospitality Cluba. Nismo im mogli ponuditi smještaj ali smo ih zato poveli sa sobom na, ispostavilo se, evropsko-meksičku vegetarijansku večeru uz pivo vino te, kako je noć odmicala, sve teže filozofiranje o životu, revoluciji i svemu ostalom (euroekipa je bila miješano njemačko-talijansko-švedsko-francusko-rvacka). Zahvaljujući gostima teme su i Oaxaca, i Chiapas, i američka imigracijska politika i ostale anti- i ne-američke priče... Subota, međutim: džabe film na festivalu francuskog filma, zahvaljujući cimeru koji je na istom volontirao pa nas je stavio na popis. Film, Meurtrières, je bio neloš, a tu smo skupili i Niklasa te zajedno krenuli na parti za koji smo čuli prethodni dan. Ispostavilo se da je zbivanje poduboko u Brooklynu, kao fol East Williamsburg, ali u stvari Bushwick. Ali Williamsburg je trenutno vrlo in, pa ekipa koja dila nekretnine malo intervenira u urbanu geografiju. Kako god ga nazvali, međutim, mjesto u ponoć izgleda sablasno: potpuno prazni čitavi blokovi zgrada, nikog živog na ulici, razlupane metalne roletne, spaljene zgrade, a kiša pada i pada. Dolazimo tako do te zgrade di je parti te automacki primjećujemo sumnjivu grupicu na uglu, broji se lova, te ih zaobilazimo i upadamo. Prvo na ulazu moramo ispuniti potvrdu da u potpunosti preuzimamo pdgovornost za bilo šta šta nam se može desiti, pa nas legitimiraju (standardna procedura zbog 21+ pravila), pa ulazimo u poveliki tvornički kompleks, 3rd Ward. Prizemlje je sređeno, tu su neke radionice i slično, ali nenormalno nenametljivi redari nas upućuju na kat jer na katu, koji je blago rečeno "derutan", je muzika. I tako, 2 flora, DJevi razni i dobri -- oduševljavaju me trojica s dva gramofona i živim trombonom -- pa neki dnb bend, sve dosta izi uz opuštenu ekipu koja se zabavlja kako ko zna & umije, jel se družimo? družimo se, neki lik nam uleće s bocom viskija pa ko voli nazdravlja, itd. Prostor ima polupane prljave prozore s pogledom na maglom obavijeni Brooklyn. Vecei postaju neupotrebljivi, jedan po jedan, ali atmosfera je dobra, na momente baca na Attack iz najboljih dana, ne samo zbog raspadnutog i poplavljenog prostora. Pa dolazi umor, pa šetnja do podzemne, a u vlaku ljudi koji idu na posao u nedjelju u 5 ujutro. Tako je prošao i vikend, pravo vikendaški. A nakon vikenda uslijedila je: standardna knjigocentrična šljaka.

Sunday, March 11, 2007

Slow Motion Sunday

Aujourd'hui c'est dimanche au ralenti vu qu'hier on a dansé toute la nuit et qu'on s'est couchés à 7h du mat (en fait, il était 6h, mais le congrès américain a voté de changer d'heure 3 semaines en avance, on était même pas au courant).
D'abord on a été au festival 'Rendez-vous avec le cinéma français' voir Meurtrières (gratos grâce à notre coloc Maxime qui travaillait au festival), c'était pas trop mal. Ensuite on a pris le métro aérien à Brooklyn (photo). Contrairement à Manhattan, qui est complètement surpeuplé et où chaque cm2 est utilisé au maximum, Brooklyn est à moitié vide: entre les quartiers résidentiels, il y a d'énormes espaces industriels déserts (qui devaient être des fermes avant), des terrains vagues, des rues larges bordées d'usines et d'entrepôts abandonnés. C'est une atmosphère assez étrange, surtout la nuit et complètement différente de celle de Manhattan.
Mais enfin pourquoi se galérer à aller au milieu de nulle part un samedi soir? pour aller dans une rave bien sûr! En ce moment à New York il y a revival 90's porté par une grande vague de nostalgie pour la techno, les raves et les glowsticks. Un collectif organisait 'The Rave' au 3ème étage d'un grand entrepôt, dont le rez-de-chaussée est une gallerie d'art géante, 3rd ward (ça a l'air pas mal, on y retournera de jour quand ça sera ouvert). Donc un grand espace nu, un bar, une salle drum'n'bass (où on a vu Benzos, un groupe super excellent qui fait de la drum'n'bass live avec de vrais instruments) et une autre salle techno/house avec un DJ qui mixait les plus grands hits des années 90 (j'aurai jamais cru être contente d'entendre Daft Punk, mais si en fait) avec un mec qui jouait du trombone live, des toilettes bouchées, presque pas de drogues et une ambiance excellente, c'était vraiment une bonne fête! Sven et moi on ne se rappelait même plus la dernière rave qu'on avait faite et on a apprécié.
Quelques détails faisaient qu'on ne pouvait pas oublier qu'on était bien aux Etats-Unis et non pas en Europe: il y avait des videurs, comme en boîte (super professionels et polis, comme d'habitude ici) et c'est la seule fête où, avant de rentrer, j'ai du signer un papier comme quoi je n'entamerai pas de poursuite judiciaires contre les organisateurs si je me fais mal ou si je me fais voler un truc durant la fête! Incredible but true!

Friday, March 09, 2007

ja sam za ples

Jučer smo s Juanom i Victorom otišli vidjeti generalnu probu plesnog performansa u kojem sudjeluje Joanna, kolegica s faksa. Ispostavilo se da je nastup u ni više ni manje nego Merce Cunningham plesnom studiju: reko uau. Ono, West Village, jedanaesti kat u zgradi s portirom, kamere, 3 lifta, prolaze stanari koji se vraćaju iz šetnje sa skupim psima. Dok smo čekali ovu dvojicu, Clem se igrala fotoaparatom po hodniku koji me podsjećao na The Shining (slika 1). Kad smo se popeli gore, pogled je bio lud: Empire State, Chrysler, i ostala svjetla velegrada; mi tapkamo u čarapama po bijelom podu po kojem se nervozno razgibavaju plesač/ice. Performans je bio sasvim okej, pogotovo uzevši u obzir da se radilo o prvim pokušajima mladih koreografa. Pozdravljamo se s Joannom, Juan i Victor su umorni pa idu doma. Obojica još uvijek konobare u španjolskom resotoranu u kojem se skupljaju stari frankisti. Pričali su nam kako je jednom došla neka televizija raditi reportažu o restoranu pa su pitali jednog od redovnih gostiju da malo pozira za kameru, a lik, bivši Francov oficir, stane mirno pokraj šanka te ladno digne desnicu u fašistički pozdrav. Osim takvih, tu je i kroner koji je nekidan pao krvav kraj prozora od restorana, a gazda je samo pitao "Znači ne leži u restoranu?" i rekao da ga ostave na ulici. Victor mu kasnije nije htio prodat pivu jer ga je bilo frka da tip ne izdahne, pa mu je ovaj počeo prijetit da će ga prvom prilikom ubiti. Onda mu se sljedeći dan ispričavao. Kontaju da potraže neki drugi posao.
Na povratku s plesa, u podzemnoj, Clem pokušava slikati štakore ali ovi uspješno bježe, tako da slika one blesave skulpture koje su na stanicama duž 14te ulice (slika 2). Skulpture su mirnije, a štakori su ionako premali i nereprezentativni. Prekjučer nas je jedan pozamašni baš prepao kad je izjurio iz gomile smeća i pretrčao smrznuti pločnik.

Spéciale cassedédi

Hier soir on a bravé le froid pour traverser Manhattan et aller voir un très bon spectacle de danse (organisé par des élèves de la fac de Sven) dans le West Village.

Et là, j'ai vu deux danois sur la 8ème avenue!


Et sinon je commente les photos du post de Sven au dessus.

La première, c'est moi qui prend des photos pour passer le temps en attendant Viktor et Juan avant d'aller voir le spectacle de danse dans le studio de Merce Cunningham (rien que ça!) Et non, les Espagnols n'étaient pas en retard, c'est nous qui étions en avance. Le studio de danse se trouve dans un grand immeuble, le Westbeth, qui est une communauté d'artistes et qui fonctionne aussi comme un centre culturel avec théâtre, performances, expos, conférences, etc...
Le plafond du hall était trop excellent, on aurait dit une boîte de peinture de quand on était petit, avec des rangées de cases de couleurs (mais pas de pinceau géant, dommage). Vous pouvez voir Sven terrorisé sur le banc, les trois ascenseurs de l'immeuble lui rappellaient The Shining qui l'a traumatisé quand il était petit!

Et la deuxième, c'est au retour, dans la station de métro 8ème Avenue et 14ème rue, où il y a des sculptures marrantes, des bonhommes avec des sacs de dollars à la place de la tête, des crocos, des pieds géants et des animaux bizarres...

Thursday, March 08, 2007

I love New York

Beaucoup de New Yorkais ont des chiens, souvent habillés de manière ridicule (ce matin, j'ai croisé un pitbull en t-shirt rose à quatre trous pour les papattes) et souvent tout petits (c'est logique, les apparts sont minuscules ici). Plus ils sont riches, plus leur chien est petit. Comme je bosse sur Park Avenue, l'avenue la plus chère de New York, je vois régulièrement des mémères relever le petit manteau de chiens riquiqui pour qu'ils puissent faire caca sans se salir. Mais le plus drôle, c'est qu'il fait très froid en ce moment et que les chienchiens doivent lutter comme des fous pour garder l'équilibre accroupis sur leurs pitites pattes dans le vent glacial! Vous allez me dire que je suis sadique, mais j'adore voir la tête toute crispée du chihuahua qui tremble tellement de froid qu'il n'arrive pas à chier... Pour Sven et moi, cette scène de toute beauté est une bonne raison d'aimer New York!
Je me suis aperçue récemment qu'il ne nous restait que quatre mois à passer ici, je me suis dit qu'il fallait en profiter et donc on a fait une fête chez nous samedi dernier (fête sponsorisée par le rhum Montébello venu tout droit de la Guadeloupe, merci Guillaume et Laure!). C'était cool, Victoria et Niklas, deux de nos amis allemands, rencontrés séparément ici, se sont aperçus qu'ils se connaissaient de vue à Berlin... la classe!
Enfin, je tiens à vous rassurer: je n'ai plus à travailler avec Boulet le fans de Star Trek! J'aime beaucoup les agents de sécurité avec qui je travaille. Ils viennent tous du Bronx (dès fois je pige rien à leur accent) et ils ont tous deux boulots (c'est comme ça ici, la plupart des jobs payent tellement mal qu'il faut en avoir deux pour arriver à faire vivre sa famille). Il y a Steve qui m'apporte une patisserie tous les matins, Jeff qui est toujours super relax et à qui je dis respect parce qu'il s'est battu avec Boulet une fois et ma préférée, Maxine, qui m'a fait découvrir les SweetTarts, des bonbons délicieux (et qui a fait de la prison pour avoir envoyé dans le coma le mec qui avait tué son frère). Des vrais New Yorkais, qui sont une autre très bonne raison d'aimer New York.

Wednesday, March 07, 2007

pahuljice, pa dajte

Bila žurka u subotu kod nas i dobro bilo, pravo njuorški, ne znaš 90% ljudi u vlastitoj kući ali svi se zabavljaju pa zašto da ne. Na sreću nije padala kiša ili nedobog snijeg pa se ekipa mogla skupljati u našem mini-dvorištu. Danas međutim -- sve bijelo. Budim se, skužim da nisam čuo sat, proklinjem glupi mobitel, Clem se sprema za posao, nervozan printam formulare koje moram faxirati u Zagreb da bi me šef iz drugog pokušaja prijavio na projekt koji u prvom krugu nije prošao. Oblačim 50 slojeva odjeće te gacam po snijegu do FedExa u kojem trošim basnoslovnih $16.50 za 4 stranice faxa, odvratno. Ništa od knjižnice danas, ionako imam ovdje 3 knjige koje čekaju da ih svarim pa ću to odvaliti danas kućanica-style. Ali prije nego se ufatim posla, njujorška zimska vinjeta:
Zakon glasi: što više para imaš u NYu, to imaš manjeg psa -- manje troši, manje prostora zauzima, a prostora ovdje uvijek fali. Psa normalno moraš imati jer nemaš vremena za prave prijatelje. Tako bogate tete, po pločniku prekrivenom snijegom i ledom, šetaju svoje bonsai ljubimce obučene u karirane kaputiće. Onda pas stane te daje mig da je spreman za sranje, pa teta pažljivo odmotava kaputić da ga ne bi Bobi zasro. Pas se napreže neljudski, stišće zube, pati, trese se od hladnoće i rektalnog napora te, uz malo sreće, iskenja neki kliker koji gospođa, ako joj se da, skupi pa baci u kantu za smeće. Međutim taj prizor, pas-miš u puloveru kojem samo šta ne explodira glava od muke, to je stvarno nešto...

Friday, March 02, 2007

I heard it through the grapevine...

AGENCE [RYMOER] Bienvenue !
Prononcez rumeur!
Faites courir le bruit: le collectif NöBus (avec entre autres Arnaud, Benoît et David) serait à l'origine du projet RymoeR. Allez sur leur site pour écouter les derniers on-dit, découvrir la rumorologie et pour lancer votre propre rumeur. Vous allez voir c'est plutôt rigolo!

The rumor has it that the NöBus group, including Arnaud, Benoît and David among others, started the RymoeR project. On their site, you can hear the latest hearsays, learn about rumorology and even start your very own rumor. Go there, it's really fun! (the site's all in French but you should start rumors in Croatian, I'm sure it's gonna be even funnier that way)

Spok je OK

Dakle, Clem je počela raditi u Scandinavia House, što je u principu skandinavsko kulturno društvo u New Yorku. Na poslu se susreće sa živopisnim Amerikancima: bogatim babama koje žele tužiti ustanovu jer s nadstrešnice visi led, ili jer ne mogu izaći iz taxija bez da ugaze u snijeg na pločniku, tu je i kolegica koja je upravo odležala 2 g. zbog premlaćivanja tipa koji joj je ubio brata, te kolega koji voli soliti pamet, american style, zvat ćemo ga Serator. E sad, Clem tvrdi da je najnormalnija i najbolja osoba od svih ova žena koja je izašla iz zatvora (što dosta govori o tome ko ide u zatvor). Najveći serator je Serator, lik koji radi kao stražar i s kojim je Clem prekjučer na svu sreću odradila zadnju smjenu. Serator, uz još povelik broj ljudi ovdje (nadasve se to donosi na našu bolesnu prvu cimericu), služi kao školski primjer američkog nedostatka kritičke svijesti o vlastitoj državi. (Iz mog iskustva, čak i kada su kritični, još uvijek su uvjereni da žive u najvećoj/najboljoj/najdemokrackijoj naciji na svijetu.) Stoje tako on i Clem na recepciji, dosadno je, pa kreće neobavezno ćaskanje. Serator kaže kako ima rodbinu u Francuskoj, pa priča kreće u smjeru prošlogodišnjeg općefrancuskog štrajka zbog novog ugovora o radu i nereda u predgrađima. Clem mu objašnjava kako je ugovor bio totalno neoliberalno iživljavanje na radnicima i kako bi, da je prošao, gadno srezao radnička prava. Međutim, Serator blijedo gleda i ne kuži u čemu je problem: radnička "prava"? Pa najnormalnija je stvar da ti neko može dati otkaz kad mu se sprdne! Onda lik počinje objašnjavati kako se francuski i evropski problemi s imigrantima i općenito međurasna pitanja mogu vrlo lako riješiti ako se EU ugleda na Ameriku: Pa mi smo se, kaže on, rasizma riješili još prije 150 godina. Bitno je ovdje napomenuti da je Serator crnac, što doprinosi dojmu o njegovom totalno ispranom mozgu: "riješili" rasizma? "riješili" problem imigracije? Clem ne može vjerovati svojim ušima (i očima), ali u sebi. (Uzgred, Crnci i Latinosi, koji sačinjavaju oko 25% američkog stanovništva, čine faking 63% zatvorske populacije; kad smo već kod rase i zatvora.) Serator, međutim, ne posustaje, te objašnjava kako podržava rat u Iraku jer Amerikanci tamo pomažu Iračanima da riješe sukob između Šiita i Sunita i izgrade demokraciju (kaže, ne zbog nafte i ne zbog rata protiv terorizma!). Dodaje kako će UN i EU ionako propasti za desetak godina. Predlaže da se EU širi tako da od svake nove zemlje članice zatraži da joj preda svoj kapital (u nekakv središnji budžet?), a zauzvrat dobije financijsku pomoć. Onda u jednom trenutku totalno gubi kontrolu:
- Voliš ti es ef?, pita on.
- Mda, kaže Clem.
- Znaš za Star Trek.
- Aha... (?)
- E vidiš, EU bi se trebala organizirati kao u Star Treku. Oni tamo imaju Planetarnu Uniju, i da bi joj neka planeta pristupila, treba ispuniti određene uvjete, tipa ne smije biti usred građanskog rata, ne smije biti korumpirana, ne smije biti rasizma. EU bi se trebala organizirati po uzoru na Star Trek...
Clem odustaje od rasprave jer je čovjek dušom i srcem stoji iza svake riječi koju izgovara. Sutradan, na vlastitu radost, saznaje da i svi ostali u firmi misle da je tip seronja: "Oh him? He's a dick," odmahuju kolege. Pa se teleportiraju, na pauzu...

Thursday, March 01, 2007

Vote for Spock! ou les aventures de Clem au travail...

Bon je vous ai déjà raconté que ce n'est pas toujours facile de travailler avec ces américains qui ont oubliés que les réceptionnistes sont aussi des êtres humains. Heureusement, les gens avec qui je bosse sont tous super sympas et détendus, et maintenant que j'ai compris comment fonctionne la Scandinavia House, tout va bien au boulot.
Sauf que ces derniers jours j'ai du me coltiner le remplaçant du responsable sécurité. Le mec de d'habitude est cool, mais le remplaçant est un gros boulet! J'ai eu le malheur de lui poser une question sur les alarmes incendies et boum, Boulet s'est imaginé que c'était son rôle de me former: il a passé la journée à à côté de mon bureau, à me dire ce que je devais faire. Comme si ce n'était pas déjà super énervant, il s'est mis à me poser des questions sur la France.
Et là, j'ai souffert, car, après leur impolitesse, le deuxième défaut des américains (je n'ai pas peur des généralisations) est cet énOOOrme absence de sens critique pour tout ce qui concerne le gouvernement américain et l'american way of life en général. Donc, pendant que je suis plutôt critique envers le gouvernement français (à vrai dire, j'essayais juste d'être objective en expliquant les émeutes de 2005 et la crise du CPE), Boulet en rajoute, sans toutefois remarquer le gigantesque tas d'ordures puant à balayer devant sa porte.
Il m'explique que la France a tant à apprendre des Etats-Unis, notament sur des problèmes comme le racisme et les discriminations. Je m'étouffe et j'hallucine complètement sur l'état de déni total dans lequel il se trouve: Boulet est noir. Hello?? la situation de la communauté noire aux USA n'est pas brillante mon gars, t'as déjà oublié Katrina? Bon, je ne commence pas un débat, après tout j'ai surtout envie qu'il s'en aille...
Boulet est un condensé de clichés américains: c'est un infâme libéral, il croit dur comme fer que les USA sont le seul pays où tout un chacun a la possibilité de s'en sortir et de réussir (et c'est vrai si réussir veut dire être un clandestin exploité) et, bien entendu, il est pour la guerre en Irak, qui selon lui n'est pas menée pour le pétrole, ni même contre le terrorisme, mais bien pour instaurer la justice et la démocratie au Moyen Orient. Je vous dis, c'est incroyable ce que les autorités et les médias peuvent faire avaler aux Américains!
Après, il continue à me parler des Nations Unies et de l'Union Européenne, qui, bien sur, vont s'effondrer d'ici 10 ans, parce qu'il faut bien le dire, les Nations Unies ne servent à rien (surtout si on ne les écoute pas) et que l'UE, ce n'est pas les USA, tout simplement. Il raconte conneries sur conneries et propose des "solutions" pour améliorer l'Europe (les nouveaux pays abandonnent leur capital aux anciens pays qui les aident en échange, c'est pourtant pas compliqué).
Je ne l'interromps pas, j'essaye de l'ignorer complètement car je n'en peux plus! Et puis il me pose la question qui tue:
- Tu aimes bien la science-fiction?
- Bah oui.
- Tu connais Star Trek?
- Bah oui (gros con, on a aussi la télé en Europe).
- Je pense que l'Union Européenne devrait faire comme dans Star Trek, tu sais, comme dans leur Fédération des Planètes Unies: il y a des critères d'entrée dans cette fédération, par exemple, pas de guerre civile sur la planète qui veut en faire partie, elle doit avoir une économie saine et pas de corruption, ni de racisme, etc... et vraiment, l'Europe devrait prendre exemple là-dessus au lieu de faire entrer n'importe quel pays.

Bon, ça me fait bien rire maintenant, mais sur le coup j'étais complètement atterrée. Et depuis je me prend un peu pour Sainte Clem, martyre pour la France et l'Europe en général. People of Europe, live long and prosper!
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