Screwed up American logic, part 1
Vous avez sans doute entendu parler du massacre qui a eu lieu sur le campus de Virginia Tech. Ici les journaux ne parlent que de ça, forcément (ça change d'Anna Nicole Smith) et, bien sûr, tout le monde trouve ça horrible, mais ça ne relance pas pour autant le débat sur la vente libre des armes, ni, plus généralement, sur le droit, inscrit dans la constitution, de chaque citoyen américain à posséder et porter une arme, au contraire. Pourtant, pour nous les Européens ça semble plutôt évident: si n'importe qui peut acheter n'importe quelle arme, alors n'importe qui peut s'en servir n'importe où, n'importe quand et n'importe comment. Mais ici, peu de gens ne semble voir un rapport entre les deux: juste après avoir exprimé les sentiments officiels habituels, Bush a fait savoir que le massacre ne créait certainement pas une opportunité de revoir la législation sur les armes à feu (mais alors quoi?). D'ailleurs, l'un des arguments que l'on entend le plus ici (attention accrochez-vous), c'est que si plus d'étudiants avaient eu une arme sur eux ce jour-là, é ben y'aurait eu moins de morts, puisqu'il s'en serait bien trouvé un pour se défendre et buter le meurtrier avant qu'il ne fasse plus de victimes... Logique imparable non?
1 Comments:
Ouais ça fiche la chair de poule... On ne vit décidemment pas dans le même monde!!!
Biz!
Post a Comment
<< Home